Spider-man Into the Spider-verse

ou la nouvelle ère de l'animation

Réalisateur: Peter Ramsey, Bob Persichetti, Rodney Rotham
Sortie: 14 décembre 2018
Durée: 1h57
Genre: Animation, Action, Famille

Miles Morales, un adolescent afro-américain et portoricain qui vit à Brooklyn et s’efforce de s’intégrer dans son nouveau collège à Manhattan. Mais la vie de Miles se complique quand il se fait mordre par une araignée radioactive et se découvre des superpouvoirs : il est désormais capable de se camoufler, de coller littéralement aux murs et aux plafonds ; son ouïe est démultipliée...

I) Une animation originale

Les personnages de ce film sont dessinés à la manière des comics. Le spectateur à alors d’abord l’impression de voir une « BD animé » et c’est d’ailleurs la critique qui a été faite sur le trailer. En visionnant le film, on aperçoit plus, même si le character design a été grandement inspiré par les BD, certains personnages sont originaux et rentrent vraiment bien dans les immenses décors. On peut y voir une certaines continuités entre le format papier et l’animation, les plus vieux fans s’y retrouvent. Le style psychédélique, introduit dès le générique de début, donne un nouvel élan à l’histoire de spiderman mainte et mainte fois plagié. Mais ce style représente aussi un tout nouvel usage de ce qui est possible dans l’animation.
Les dessins trahissent un mélange de culture. En effet lors de l’apparition des divers super héros, on peut remarquer d’autres styles qui jurent avec les décors présents depuis le début. On peut y voir un style cartoonesque, manga et un qui se rapproche plus du film noir que de l’animation. On peut y voir une sorte d’hommage aux différents style de dessins à travers le monde.

II) Une réflexion sur le cinéma, notamment celui de l'animation

Le monde de Miles Morales a conscience qu’il existe d’autres monde, c’est obligatoire dans le sens ou ses acolytes ne font pas partie de ce monde. Mais, notre monde lui est quand même inconnu, il n’y a que l’animation qui ai sa place ici.
Dans les films d’animations on peut aussi retrouver des clichés, on peut les voir par exemples chez le cochon qui peut sortir de gros objets de sa poche et chez la fille du manga qui a de gros yeux et a des expressions caricaturales.

III) Un réel Marvel bourré de référenves

« C’est pas un vrai film Marvel c’est un dessin animé » Et tous ces puristes ont faux. En effet, tous les éléments sont là pour retrouver l’univers de Stan Lee, en commencant par un caméo de ce dernier. Puis, les diverses références aux comics que l’on peut retrouver sous diverses formes ainsi que les références aux méchants des films. Enfin, la présentation des personnages est une référence aux films « je m’appelle 'Nom'et j’ai été piqué par une araignée radioactive…. » qui peut être vu comme un running gag ou une critique des nombreuses adaptations qui ne font que répéter l'histoire.


L’animation encore aujourd’hui est vu comme réservé aux enfants et c’est pourquoi le film n’a pas extrêmement bien marché, pourtant c’est un réel chef d’œuvre et une ode à l’animation. La multitude de spider man de tout âge, tout genre et de toute forme dit que tout le monde peut être un héros, « tout le monde peut porter le masque ». Cette morale a conduit à une vague de fan art originaux et d’histoires fabuleuses d’artistes talentueux. C’est une bonne chose et ce film peut renouveler le cinéma d’animation et peut être changer les clichés qu’ont les adultes sur ce cinéma.